A propos de nous
La conception du Calendrier de Makkah est le fruit d’un long travail de recherche et de méditation, effectué pendant une vingtaine d’années, par :
Le Professeur Abdelhamid BENTCHIKOU.
Dès la première enfance, son père, Cheikh Mohamed Salah BENTCHIKOU – lui-même, disciple du Cheikh Abdelhamid Benbadis, et Lauréat de l’Institut National des Langues Orientales Vivantes de Paris – l’a élevé dans le respect et l’amour de l’Islam. Il n’a ménagé aucun effort pour lui transmettre son savoir et, surtout, ce qui a toujours été le plus cher à ses yeux : Le Coran. Il le lui fit apprendre par cœur et lui permit à partir de l’âge de 14 ans, de conduire, à Constantine, pendant le Ramadan, les prières surérogatoires – Tarawih –, d’abord à la mosquée El Kattanya puis à La Grande Mosquée. Il le prépara au concours d’entrée aux Lycées d’Enseignement Franco-Musulmans où il reçut une double formation, la formation classique telle que dispensée dans tous les lycées d’Algèrie, de France et de Navare, et la formation juridique destinée aux futurs cadres de la magistrature musulmane –Enseignants (Mudarras),Cadis,Muftis…-,l’enseignement y étant parfaitement bilingue, en arabe et en français.
Depuis un quart de siècle environ, il s’attache, en marge de sa vie professionnelle, à l’élaboration d’un calendrier hégirien authentique.C’est à dire, solidement ancré dans La Charia et fermement étayé par la science.
La première tentative donna lieu à la publication, en 1990, d’un ouvrage intitulé ‘’ Le Temps de L’Islam ‘’. Elle se fondait sur l’ intervalle de référence entre les couchers de lune et de soleil à La Mecque. Elle connut un réel succès puisqu’elle reçut un soutien très ferme du Cheikh Ahmed Mohamed Tayeb, ancien Mufti d’Egypte, et actuellement Cheikh – Recteur – de l’Université d’El Azhar. Veuillez cliquer ici pour lire la préface écrite par le Cheikh Ahmed Mohammad Tayeb.
Mais, depuis 1990, les connaissances scientifiques ont beaucoup progressé. Les travaux d’un mathématicien anglais B. D. Yallop en 1998 sur la première visibilité de la nouvelle lune ont ouvert la voie au tracé de courbes de visibilité du premier croissant de par la monde, mois après mois. Ces courbes de visibilité ont été perfectionnées peu à peu par certains astronomes musulmans. Aujourd’hui, prévoir la visibilité de la nouvelle lune dans telle ou telle partie du globe est devenue une science exacte.
Et, grâce à Dieu, nos réflexions en matière religieuse, se sont elles aussi beaucoup approfondies : au début de chaque mois on guette l’apparition de la lune à Makkah. Si on ne voit rien, il est parfaitement légitime de se déplacer de plus en plus vers l’ouest jusqu’à la prière du fajr à Makkah. Si le croissant est visible quelque part, sur la terre ferme, à l’ouest de Makkah, avant fajr dans cette ville sainte, alors la visibilité est considérée comme acquise à Makkah même. Nous appelons ce concept, le concept de visibilité étendue. Le concept de visibilité étendue s’est révélé très puissant pour établir le calendrier de la Mecque des décennies à l’avance, avec notamment les dates des grandes fêtes. Veuillez lire l’Introduction au site du Makkah Calendar pour avoir une meilleure idée sur ce sujet.
Par fidélité au Message transmis par Le Noble Messager – sur lui salut et bénédictions -, cette symbiose de l’Intellect et de l’Esprit a été réalisée et mise au service de tout croyant en quête d’authenticité. Ayons toujours présent à l’esprit les sages paroles d’Omar Ibn Elkhattab – que Dieu lui accorde Son agrément – : ” Dieu nous a rendus forts, nobles et puissants en faisant de nous les dépositaires de L’Islam. Mais chaque fois que nous rechercherons la force, les dignités et la puissance, par d’autres voies que celle de l’Islam, Dieu nous rendra vils, bas et méprisables. ”
Moïz RASIWALA
est né en 1937. Il a été élevé dans une famille pieuse musulmane dans la ville de Mumbai (Bombay) en Inde. Dès l’école il a été attiré par les sciences et il a terminé son lycée avec de très bonnes notes et notamment en physique. C’est dans cette discipline qu’il a obtenu sa licence à l’Université de Bombay.
Peu après, à l’âge de 21 ans, il a quitté l’Inde pour préparer la maîtrise en physique à l’université de Heidelberg en Allemagne, l’une des universités les plus anciennes de ce pays. Il a travaillé dans le domaine de la physique nucléaire et particulièrement sur l’étude fine du noyau de l’atome par le biais de la spectroscopie. A l’obtention de ce diplôme en 1963, lors d’un colloque international à Heidelberg, son travail fut remarqué par le Professeur Evry SCHATZMAN, qui “appartenait” au Centre National de la Recherche Scientifique en France (CNRS) et qui était directeur de l’Institut d’Astrophysique à Paris. Il convient de signaler que le Professeur SCHATZMAN a été détenteur de la médaille d’or du CNRS, la plus haute distinction scientifique française, et qu’il était l’un des astrophysiciens les plus connus en France et sur la scène international.
Les travaux de Moïz RASIWALA en spectroscopie intéressant aussi l’astrophysique, le Professeur SCHATZMAN a invité Moiz RASIWALA à se joindre à son équipe à Paris, afin de poursuivre sa thèse de doctorat, dans le domaine de l’astrophysique. De 1963 à 1970, Moïz RASIWALA a fait partie du CNRS. Il a soutenu sa thèse de doctorat en 1969 dans le domaine de la formation des étoiles. La période de préparation de la thèse fut riche en contacts scientifiques avec ,notamment, un séjour de plusieurs mois aux Etats-Unis dans un laboratoire près de Harvard. Après sa thèse, Moiz RASIWALA fut « chercheur invité » pendant un an au Tata Institute of Fundamental Research à Bombay, l’un des instituts scientifiques les plus prestigieux de l’Inde.
En 1970, Moïz RASWALA a démissionné du CNRS pour regagner la toute nouvelle université de Constantine en Algérie. Il a été nommé responsable du Département de Physique alors que le Professeur Abdelhamid BENTCHIKOU était le Doyen de la Faculté des Sciences. Ce fut une collaboration très fructueuse entre les deux hommes, durant une période où il fallait sortir les toutes premières promotions scientifiques, et, notamment, la première promotion de licenciés en physique, dans une université, elle-même, en pleine structuration ! En 1973, Mrs Abdelhamid BENTCHIKOU et Moïz RASIWALA ont saisi l’opportunité d’une éclipse totale du soleil à Tamanrasset, dans l’extrême Sud Algérien, pour organiser une Ecole d’Eté en Physique Solaire, à l’intention de tous les étudiants du département de physique. Cette école fut un réel succès grâce à la collaboration pleine et entière du CNRS et à la visite du Professeur SCHATZMAN en Algérie, quelques semaines avant l’éclipse du soleil.
C’est durant son séjour à Constantine que Moïz RASIWALA a créé le Laboratoire de la Physique du Solide, afin d’initier les étudiants à la recherche, avec une application directe, orientée vers l’industrie de machines-outils à Constantine.
En quittant l’Algérie, Moïz RASIWALA a rejoint l’équipe EKLAVYA en Inde, une équipe composée de scientifiques se consacrant au remodelage de l’enseignement des sciences au niveau du collège dans les écoles rurales, afin de faire correspondre cet enseignement avec les réalités du milieu rural. Appuyé par le gouvernement indien, ce programme a connu un grand succès dans le pays. Moïz RASIWALA a été directeur du centre EKLAVYA dans la ville d’UJJAIN dans l’état du MADHYA PRADESH.
De 1985 à 2002, Moïz RASIWALA a été Directeur, à Toulouse, de la « Commission Sciences et Industrie du Conseil Régional de Midi-Pyrénées ». A ce niveau de responsabilité, son travail consistait à établir des liens plus étroits entre les laboratoires de recherche et l’industrie dans la région Midi-Pyrénées.
Depuis son retrait du Conseil Régional, en 2002, Moïz RASIWALA collabore pleinement au projet du Makkah Calendar. Porté par l’objectif de lier les fondements de la vérité religieuse aux avancées scientifiques les plus récentes, ce projet ne peut qu’éclairer davantage la communauté musulmane et la conforter dans son effort inlassable de servir toujours mieux La Vérité !
Mr. Amit Patel
Doctorant de 3ème cycle dans le domaine des technologies de l’information. Il a plus de 8 années d’expériences dans l’application et le développement des logiciels. Notamment dans le développement des logiciels externalisés-services et produits-intéressant la clientèle européenne et américaine. Actuellement, il est chef de projet dans les plus grandes entreprises de technologie en Inde. Amit est ingénieur exécutif du projet « Calendrier de Makkah » et en gère, à ce titre, tous les aspects techniques.
Cheikh Hocine Bouriche :
Il a appris le Coran et les principes fondamentaux de la doctrine islamique dans son enfance. Après l’obtention du baccalauréat, il a étudié les mathématiques et la physique, à la Faculté des sciences exactes de Constantine. Puis il a rejoint l’Université des sciences islamiques de Constantine, l’Université Emir Abdelkader où il a poursuivi des études supérieures au sein du département : “Ad-Da’wa et l’Information”.
Après sa graduation, il a exercé comme enseignant des études arabo-islamiques. Il a également participé à des nombreux séminaires et conférences.
Il est l’auteur de :
Les caractéristiques psychologiques et comportementales des hypocrites dans le Coran.
Les buts fondamentaux des récits coraniques, (une thèse préparée pour le diplôme du master).
La science de l’héritage, (un programme informatique qui traite les questions d’héritage selon les différentes écoles de la jurisprudence islamique).
La science de la Zakat, (un programme multilingue pour calculer les montants de la Zakat selon la nature des avoirs).
Un recueil de poèmes, dont certains ont été récités pendant des séminaires culturels.